Mise au vert
- mariepoujade
- 2 août 2020
- 2 min de lecture

de Philippe Lacoche / Roman / Ed. du rocher / Durant un tiers du roman, on assiste à l’installation d’une relation amoureuse entre les 2 personnages. Chose inhabituelle : une romance entre deux sexagénaires. Ils s’aiment, mangent et boivent (beaucoup, on dirait une promo pour vins et spiritueux !). Puis ils créent leur phalanstère. On a déjà passé plus d’un quart du roman mais on se dit que les choses sérieuses arrivent. C’est tout le contraire, on entre dans l’invraisemblance : une ferme remplie d’animaux, de verger, potagers dans 4000 m², ça fait sourire mais passons. Que dire du poisson rouge devenu énorme silure en une nuit pour avoir absorbé un alcool versé dans son bocal ? Passons encore mais quand la chèvre vient se plaindre d’avoir été violée par un cochon puis par un humain, là, je n’adhère plus ! Ça tourne à la farce et à la page 245, j’ai abandonné. Dommage, le thème annoncé me plaisait bien, l’écriture est agréable, mais mon esprit cartésien ne suit plus. Je veux bien lire du fantastique, de l’irréel, mais il faut me l’annoncer au départ.
L'histoire :
Pierre Chaunier, journaliste à l'ancienne, entame une belle histoire avec « l'Orangée de Mars ». Avec elle, il partage plaisirs de la chair, affinités littéraires et dégoût de l'ultralibéralisme qui gangrène la société. Un matin, ils décident d'agir : « Et si on plaquait tout pour fonder une communauté dans le Vaugandy ? » Ils parviennent à convaincre leurs amis et achètent une fermette perdue. Mais la petite bande et ses idées originales font rapidement des envieux. Un mystérieux voyou en col blanc s'est mis en tête de convertir le phalanstère humaniste et libertaire en un fleuron du capitalisme. Parviendra-t-il à ses fins, tandis que la révolte gronde dans le Vaugandy et partout en France ? Dans cette fable politique à l'humour rabelaisien, Chaunier et sa fine équipe vont mener une héroïque bataille qui risque bien de faire vaciller jusqu'au président de la République lui-même.
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