de Sophie Nicholls / roman / Préludes /
Le sujet est amené tout en finesse, tout doucement, avec l’installation des personnages principalement féminins qui se dévoilent petit à petit. Ella, écrivaine anglaise en quête d’inspiration, nous plonge dans l’ambiance de Venise dans la chaleur de l’été. Jusqu’à la découverte du portrait d’Augusta et de sa ressemblance avec sa tante Valentina qui l’héberge. Intriguée, elle recherche le passé d’Augusta et va lui redonner vie sous sa plume. Restées à York, sa mère Fabia garde Grace, sa fille, avant de repartir avec son compagnon en Californie. Mais repartira-t elle loin de sa fille et de sa petite-fille ?
On suit en parallèle le destin de ces femmes qui veulent « faire leur choix » de vie mais sans renoncer à l’amour…
En début de chaque chapitre, une évocation des œuvres réalisées par les célèbres maîtres verriers de Murano situe la splendeur et la richesse de la ville.
Une très belle écriture, sensible et poétique.
L'histoire :
Ella Moreno séjourne à Venise, dans l'appartement de sa tante artiste, Valentina, qui habite un antique palazzo de la cité des Doges. Tandis qu'elle se promène à travers le dédale des ruelles et explore les multiples cafés et églises de la ville, elle trouve dans une boutique un mystérieux portrait représentant Augusta Franzi, fille d'un marchand de café du XVIIe siècle, et Luca Verzilini, un souffleur de verre. Frappée par la ressemblance entre Augusta et Valentina, Ella va découvrir des liens troublants entre le tableau et le passé de sa tante. Et le destin de la jeune femme pourrait bien en être bouleversé
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